Jean Pierre Laurens le 27/09/12:

Nom savant employé par les utilisateurs d'un objet roulant pas toujours bien identifiable, pour qualifier un véhicule de grande valeur sentimentale sur lequel on investit des années de sa vie et des mois de salaire pour tenter de lui redonner un aspect potable et une nouvelle vie.

Tout en sachant que bien avant l'aboutissement de ce projet sans fin, d'autres "rougnes" encore plus "mûres" que la 1ère arrivée, viendront s'ajouter les unes aux autres, contribuant inéluctablement à la stagnation désespérante de la totalité des projets en cours.

L'initiateur de tout celà finissant très souvent comme propriétaire connu et reconnu d'une flottille de semi-épaves non roulantes nécessitant le loyer conséquent d'un hangar pour mettre à l'abri le cheptel précédemment décrit !


Beaucoup d'entre nous vont se reconnaître !

Cyrille M. le 2/11/12:

- La classe... ou pas ! Tous nos remerciements pour cette nouvelle avancée de la sémantique automobile.




Thomas C. le 2/11/12:

- Tout à fait ! Cette définition, très complète, d’un académicien en la matière fait très exhaustivement tout autant la circum-révolution que les explorations transverses nécessaires à la distinction de ce qu’est ou n’est pas une « rougne ». Sa force est qu’elle évoque aussi les besoins afférents, les pièges communs et bien entendu les aspects romantiques mièvres liés à un certain sentimentalisme. On aurait aimé peut-être y trouver un mot de prévention sur ce cycle vicieux… Ou un numéro vert d’aide psychologique. Bravo tout de même, il n’y avait qu’UN maçon pour enfin poser cette pierre et débroussailler ce chemin en pente douce que beaucoup empruntent, délicieusement entraînés d’ailleurs...